
Le contrôle ou le pouvoir que l’on a !
Plusieurs familles viennent nous voir et nous demandent ce qu’ils peuvent faire pour aider leur proche qui ne va pas bien. Ils font tout leur possible pour les aider du mieux qu’ils peuvent, mais ils se sentent tellement impuissants et déçus quand ça ne change pas pour le mieux. En fait, et vous le savez probablement, c’est la personne atteinte qui a le principal pouvoir sur son processus de rétablissement.
Regardons ensemble ce sur quoi nous avons le contrôle. Nous en avons sur nos pensées, nos actions, nos paroles, nos choix, nos efforts, nos objectifs et nos perceptions. Bref, nous avons le contrôle sur nous-même. Par contre, nous n’avons pas de contrôle sur les autres, leurs pensées, leurs gestes, leurs réactions, leurs émotions, ni sur la météo, les imprévus et le temps.
Quand arrive un événement, il y a plusieurs façons différentes de l’interpréter. Certaines personnes sont plus habituées à voir le positif, d’autres le négatif, d’autres le rationnel ou bien le spirituel. Ces caractéristiques peuvent grandement influencer nos pensées et nos interprétations que l’on se fait d’une situation. Ainsi, nos perceptions et nos pensées nous amènent à vivre toutes sortes d’émotions qui ensuite nous incitent à prendre des décisions et/ou à poser des actions.

Donc, quand nous ressentons un malaise par rapport à une situation sur laquelle nous avons posé des actions afin d’y remédier et que, bien malgré nous, rien ne s’améliore… nous devons réfléchir sur notre façon de percevoir la situation. Rappelez-vous que votre zone de pouvoir se situe sur la façon d’interpréter la situation et non sur l’événement en tant que tel. Si nous ne changeons rien à notre façon de faire, ou de percevoir la situation, la problématique restera la même.